Mon petit Jean-Jacques,
Je me rappelle encore comme si c’était hier de cette soirée si sympathique au terme de laquelle je t’avais recommandé de mater le film Daft Punk’s Electroma, que j’étais même allé jusqu’à qualifier de « truc de ouf malade ». Je me souviens que je n’avais pas voulu rentrer dans le détail sur ce qui s’y passe, comment ça s’y passe, sur quelle musique (mais c’est pas du Daft Punk), et ce que tout ça mis ensemble fait comme effet à celui qui regarde, parce qu’il y a des fois où les mots s’avèrent totalement inutiles. Mais apparemment, ça n’a pas suffi, puisque Tata Jacqueline vient de m’informer que tu continuais quand même à regarder tes vieux enregistrements du JT de Jean-Pierre Pernaud avec une obstination qui dépasse l’entendement (et aussi le fils des voisins, qui partage tes goûts décadents). Ça m’apprendra à vouloir t’intéresser subtilement à une oeuvre de l’esprit. Mais l’avantage, c’est que j’en ai tiré les conclusions qui s’imposent, et je te ne laisse donc plus le choix : le lien vers le film entier est là, juste en dessous, et si tu ne me fais pas de retours sur ce que tu en as pensé dans les 24 heures, je n’hésiterais pas à mettre en ligne les photos de ta fameuse soirée « saucisses » l’été dernier sur la plage. (Allons allons, pas la peine de faire l’innocent, tu sais très bien de quoi je parle.)
Gros poutous
Ton Jean-Paul
PS : comme je suis pas du genre à faire des offres de Gascon, voilà le lien vers le film entier mais chhhht. Allez zou :
FOKTUMATSA 